La cuisine africaine : ses différentes facettes.

La cuisine est connue comme un ensemble de pratiques permettant de concocter et d’agrémenter des aliments afin de les consommer. En Afrique, elle est d’une variété importante et même plus que le peuple qui la pratique. De ce fait, nous vous proposons à travers cet article les différentes facettes que présente la cuisine africaine.

Différentes facettes de la cuisine africaine.

En Afrique, la cuisine regorge de plusieurs facettes parfois propres à la culture. Ainsi, la cuisine africaine considérée comme une cuisine conviviale veut simplement signifier qu’en Afrique, un repas peut servir à un moment de retrouvailles. Ici, toute la famille, et même accompagné des invités, mangent joyeusement dans un même plat. À titre illustratif, dès lors où les sénégalais veulent déguster le thieboudienne, ceux-ci se mettent assis à même le sol autour du même récipient et partage le même repas.
L’Afrique généralement est un continent culturel, au point où la cuisine a aussi son sens culturel. Sachez donc que pour sa population, chaque manifestation est liée à une cuisine spéciale ou <>. Ainsi la gastronomie africaine influence le peuple et certaines de leurs divinités. C’est le cas en Côte d’Ivoire où l’igname est fêtée. En effet, dans ce pays, il existe un mythe selon lequel des ignames apparaissaient mystérieusement dans des familles Akan (groupe de peuples d’Afrique de l’Ouest) qui souffraient de grandes famines, ce fruit tropical aurait donc des propriétés surnaturelles selon les Akans. D’où la célébration d’une fête de l’igname.
La banane plantin est utile aux veuves. Celles-ci en consomment deux cuites à la braise, comme dernier repas en communion avec leurs défunts maris.
Aussi en Afrique, les cérémonies de mariage, de dot, d’enterrement... sont généralement liées à des mets particuliers. L’art culinaire est réservé à des rituels comme en Éthiopie par exemple.
Par ailleurs, même certains mets africains peuvent soigner. L’action curative de la cuisine africaine est bien observée en Côte d’Ivoire. Chez les ivoiriens, la bouillie du riz est utilisée dans le traitement des diarrhées infantiles. Ceux-ci cuisinent également une sauce appelée <> : sauce gnangnan qui intervient dans le traitement du paludisme.